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lundi 24 mars 2008

C'est quoi la liberté d'expression ?


Que quelqu'un m'explique ce que c'est que la liberté d'expression comme si j'étais un enfant de 6 ans.

- Les caricatures contre l'islam c'est de la liberté d'expression
- Le film néerlandais anti islam c'est de la liberté d'expression

Jusque là ça va j'arrive à peu près à suivre, ça fait chier les musulmans mais c'est pas grave car la liberté d'expression est une valeur plus importante.

Là ou j'ai du mal à suivre c'est quand je lis :

- Qu'un un sous préfet est limogé après avoir écrit un texte anti israélien

- Sans compter l'affaire Dieudonné...

Donc si quelqu'un peut m'expliquer ce serait bien aimable de sa part car je ne comprend rien !

11 commentaires:

Anonyme a dit…

moi, c'est l'emploi du "devoir de réserve" qui me gène.

d'après la loi française et la jurisprudence le devoir de réserve s'applique quand un fonctionnaire dis son avis contre son état. et non pas l'état d'Israël.

a mon avis Bruno Guigue devrait porter plainte pour licenciement abusif. il devrait pouvoir gagner son procès.

Nada a dit…

Nomemoryspace : ça me fait plaisir de te voir sur mon blog :)

Anonyme a dit…

oui, moi aussi ça me fait plaisir d'être la :-)

je vois ce que tu veux dire ;-) c'est blogger qui n'est pas foutu de trouver mon nom a partir de mon adresse de blog.

Anonyme a dit…

Votre note reprend à priori le dernier discours de Ben Laden qui brandit la liberté d’action contre cette notion de liberté d’expression.
Ne serait-il pas mieux de se demander si on doit prendre ce qui se pratique en Europe comme critère de définition de la liberté d’expression ? En le consacrant on ne fait que bâtir une fausse définition pour aboutir à de fausses conclusions.
La liberté d’expression est une notion universelle qui sert à distinguer entre la responsabilité de chacun de ses actes et son droit d’exprimer librement ses idées.
L’exemple du préfet que vous rapportez pour démontrer la contradiction consterne « l’obligation de réserve » que certains sont tenu par leurs fonction

Anonyme a dit…

ce post de maitre Eolas explique exactement le droit et les devoirs des bloggeurs et de toute personne qui ecrit sur internet.

Nada a dit…

Contrairement à Ben Laden (merci pour la comparaison) je ne demande aucune liberté d'action. Je constate juste qu'il y a deux poids deux mesures. Personnellement je suis pour la liberté d'expression, mais qu'elle soit appliquée de manière équitable. Parce que pour le moment elle ne l'est absolument pas. On peut taper sur les musulmans et les arabes, comparer leur religion à une doctrine terroriste il y a aucun soucis c'est la liberté d'expression, mais dès qu'on ose critiquer ( à tord ou à raison)Israël ou les juifs c'est tout de suite une offense.
Ce n'est pas parce qu'ils sont juifs ou israéliens que personne ne doit les critiquer. C'est des gens comme les autres, on critique bien les musulmans, les chrétiens, les dictatures africaines,les dictatures arabes, la Chine, l'Iran...pourquoi pas Israël ?

Roumi a dit…

Un rapport ministériel de 2006 indique quelles sont les qualités attendues d'un sous-préfet français :
"- le sens de l’Etat, la neutralité et l’autorité ;
- la disponibilité, la motivation et le sens du contact ;
- des qualités relationnelles et d’écoute ;
- une capacité de synthèse et de mise en cohérence propre à favoriser le consensus ;
- des qualités de conviction et d’animation nécessaires au travail collectif."


On retiendra en particulier la neutralité, qui s'impose à tous les fonctionnaires, cela afin d'éviter que des opinions personnelles ne viennent brouiller la voix de l'Etat. En outre, lorsqu'un fonctionnaire, sous-préfet ou autre, exprime ouvertement ses opinions personnelles, cela est de nature à perturber la qualité de ses échanges avec certains de ses interlocuteurs dans le cadre de ses fonctions. Enfin des positions radicales telles que celles exprimées par ce monsieur sont à l'opposé de l'idéal de recherche du consensus qui préside à l'action d'un représentant de l'Etat.

Il y a bien deux poids et deux mesures entre ce sous-préfet et des dessinateurs de caricatures ou un humoriste pas très drôle depuis qu'il fait de la politique... c'est que les derniers ne sont pas fonctionnaires et ne sont donc pas astreints au devoir de réserve.

En l'occurrence, ce sous-préfet porte préjudice à sa fonction ainsi qu'à l'Etat par des positions radicales qui dépassent de loin celles de la collectivité qu'il représente. Quoi que l'on pense du contenu de ses propos, il a failli à ses obligations et sa sanction est légitime. Ce n'est pas le premier fonctionnaire, sous-préfet ou autre, sanctionné pour manquement au devoir de réserve mais les cas précédents n'ont jamais perturbé personne. Nous avons toujours l'art et la manière de vouloir raisonner sur un cas unique, sortir un fait de son contexte en négligeant la logique globale dans laquelle il s'inscrit. Le problème ici ce n'est pas le contenu et la pertinence ou non des propos de ce monsieur, c'est l'obligation d'un fonctionnaire à la réserve.

Il faut bien rappeler que ce monsieur a écrit sur le même site internet des articles sur les mêmes thématiques avant d'être sous-préfet. On n'en a pas entendu parler comme d'un scandale et cela ne l'a pas empêché de devenir sous-préfet. Il est donc difficile de parler d'une quelconque privation de liberté qui serait liée à la nature même de ses propos... c'est une privation de liberté liée à sa fonction, un engagement moral que connaissent tous les fonctionnaires et auxquels ils sont astreints, à plus forte raison quand ils représentent l'Etat au plus haut niveau comme un sous-préfet.

Maintenant pour le contenu (que j'ai lu) de l'article de ce monsieur ainsi que de ses autres articles, je dirais que ce sont des articles relativement stériles, c'est-à-dire des articles qui participent à des débats polémiques entre intellectuels et qui ne font et feront nullement avancer un débat bel et bien indispensable parmi les citoyens de base. Ces articles ressembleraient presque à des disputes de gamins dans des bacs à sable si le sujet traité n'était tragique ; on ne sort pas finalement d'une démarche sordide qui ne fait que renforcer et encourager les antagonismes, n'apporte rien de positif en terme d'espoir d'un avenir apaisé pour tous... L'auteur ne fait que singer les propos outranciers et la violence verbale de ses contradicteurs. Ce genre de recette sur le mode "tu me donnes un coup... je te le rends" n'honore pas tous ceux qui s'y complaisent, à plus forte raison quand il s'agit d'intellectuels... En plus on lit l'aigreur dans ses propos contre tous (politiques, médias, ...), ce qui frise le démagogique "tous pourris et contre nous" et encourage un sentiment paralysant de victimisation chez ceux à qui il s'adresse manifestement. Ce monsieur ferait mieux d'aller discuter avec des Palestiniens et Israëliens intelligents et de bâtir plutôt que se faire le témoin d'un perpétuel champ de ruines.

Défendre la dignité des Palestiniens est une chose louable mais il se trouve que beaucoup de ceux qui prétendent être sensibilisés à ce problème se commettent eux-mêmes dans une forme d'indignité, dans la médiocrité de propos parfois douteux et qui ne font que participer à la surenchère de violence verbale et/ou physique qu'ils dénoncent par ailleurs. Il serait peut-être tant de se choisir meilleurs avocats... des bâtisseurs vertueux, incorruptibles, tolérants, ... une vraie révolution pour beaucoup certainement. En tout cas ce n'est à l'évidence pas ce monsieur qui va contribuer à cette révolution.

On peut bien critiquer Israël en France... mais franchement la critique c'est à la base un art noble et quand on voit la façon médiocre dont la masse des gens critique Israël en général, c'est comme rendre directement service à ce pays en lui montrant qu'il a affaire à des gens qui sont incapables de lui porter véritablement la contradiction par des arguments simples, précis, raisonnables, pertinents. Cela tient sans doute aussi de l'angle d'approche : une sorte de confrontation systématiquement binaire bien/mal, arabes/israëliens, musulmans/juifs, ... Le jour où on parlera simplement d'"humains" et entre humains, peut-être que certaines choses pourront changer. De même quand on fait par exemple comprendre à un Français qu'il ne peut pas comprendre le drame palestinien parce qu'il n'est pas arabe et quand on le considère comme forcément pro-israëlien en tant qu'européen, on peut difficilement lui reprocher ensuite son indifférence ; le jour où l'on fera appel à la solidarité humaine et non plus à une stupide solidarité ethnique, historique ou autre, il y aura peut-être aussi du changement. En tout cas on n'en est pas là car il y a beaucoup de préjugés à faire tomber de toute part. En tout cas faire mal les choses c'est comme ne rien faire ; malheureusement on voit beaucoup trop de gens s'agiter et crier pour un résultat tout à fait insignifiant dont ils sont curieusement assez fiers. Je suppose qu'en attendant les Palestiniens sont assez peu sensibles à ce type de fierté qui ne mène à rien.

Le plus important n'est pas dans l'absolu de savoir si on peut faire quelque chose et de se plaindre de ce que font ou ne font pas les autres dans le même domaine : le plus important c'est de trouver des façons intelligentes et donc irréprochables de faire des choses soi-même.

On peut compter sur la bêtise humaine pour que le jour où on en sera là ne se lève jamais.

Nada a dit…

Donc si je comprend bien quand la secrétaire d'état aux droits de l'homme Rama Yade a dit : "Notre pays n'est pas la Russie, notre pays n'est pas la Chine. Notre pays n'est pas une dictature" elle aurait du démissionner...
Qu'on vienne pas me dire qu'il n'y a pas deux poids de mesure en France.

Anonyme a dit…

@Roumi: Je penses que tu devrais t'intéresser à ce que disent d'autres fonctionnaires qui eux ne sont jamais sanctionné , tout simplement parce que leur cible est différente . Ce fonctionnaire a été éjécté uniquement parce qu'il n'a pas ciblé les bonne personnes c'est à dire celle auquel on les a habitués . Est-ce que le directeur de RFI alain menargues, était tenu lui aussi à un devoir de réserve, pour qu'il soit éjecté de son poste et je ne vais pas tous te les citer, tu dois certainement en avoir une idée .Et tous les autres qui ne sont pas fonctionnaires, qu'est-il advenu de leur situation ?
Tu sais très bien que le problème est dû essentiellement à la cible choisi par ce sous préfet et il est inutile de tourner autour du pot .

Anonyme a dit…

se marier pendant leur grossesse.La robe romantique, appelée également robe de princesse, est celle que toutes les petites filles imaginent top des robe de mariée pour leur mariage. Cette robe de princesse fa?on ? cendrillon ? est une robe volumineuse avec beaucoup de froufrou et de dentelle. Cette top des robe de mariée robe de mariée romantique se porte généralement avec un jupon. Le jupon est un petit pantacourt ou une jupe à volant, à cerceaux ou une top des robe de mariée

Anonyme a dit…

vous n'avez pas encore trouvé la petite robe chic et unique qui fera de vous la plus glam de la soirée?Lorsque je fais le tour de mon robes de bal dressing, je m'aper?ois d'une chose : des tas de robes. Imprimées, en soie, à paillettes, pleines de froufrous...Mais très peu de robes de bal robes ? simples ?, et encore moins ? unies ?. Et donc rien à signaler coté petite robe noire. t d'ailleurs ?a devient un vrai problème robes de bal